Les Hairdressing Awards ont fêté leurs 10 ans le 29 mars dernier, lors d’une édition anniversaire qui s’est voulue plus pointue et placée sous le signe de la mode. A la Cité de la Mode et du Design (Paris 13ème), près de 1 000 professionnels étaient venus assister à cet événement organisé par Schwarzkopf Professional, en partenariat avec la presse pro. Au programme de cette édition anniversaire, d’autant plus attendue qu’elle n’avait pas eu lieu l’année dernière, la remise des 12 prix 2013, donc, mais aussi de 4 prix «Spécial 10 ans». A retenir, côté récompenses, le beau doublé de Loïc Masurel (salon M Innovation), vainqueur dans les catégories «Région Nord» et «Afro», et adoubé dans la foulée «Coiffeur de l’année», la percée du limousin Fred Kaczor (salon F.L. Coiffure), lauréat des catégories «Région Ouest», «Couleur», et du prix Spécial 10 ans «Ethnic», ou encore celle de Pierre Saint-Sever, du salon parisien Saco, dans les catégories «Avant-garde» et «Vote de la presse»… Des figures emblématiques de la profession ont aussi vu leur talent confirmé (Vincent Moutault, Nahéma Abaroudi, Patrick Lagré, Stéphane Scotto Di Cesare…), tandis qu’un jeune talent découvert lors du Festival Métamorphose (et lauréat 2013 du concours New Face de L’Eclaireur) a raflé le prix Spécial 10 ans «Young Inspiration» : Pierre Ginsburg. Et qu’un partenaire au long cours de Schwarzkopf Professional, en partance pour de nouvelles aventures, s’est vu remettre un émouvant prix d’honneur : Maison Gérard Laurent, alias Gérard Kuchno et Laurent Delafoy, pour 16 trophées en 10 années de participation au concours ! Difficile aussi de ne pas revenir sur le show décoiffant de Luc Drouen, «Coiffeur de l’année 2012», qui a offert un déferlement de fantaisie mi-burlesque, mi-cabaret, revisitant avec audace l’esthétique du XVIIIème siècle à nos jours. Un spectacle total mené à un rythme d’enfer qui a sorti la coiffure d’approximations souvent hasardeuses pour la remettre à sa place : au cœur de l’histoire et de la culture. On pourra néanmoins regretter que le nouveau format choisi, plus underground, ait un peu occulté la dimension prestige de la soirée. Modernisation et glamour, un équilibre pas toujours évident à tenir. A suivre, donc !
Photo : Le show de Luc Drouen © D.R.
