Après une croissance du nombre d’entreprises assez surprenante depuis 15 ans une première alerte avait été enregistrée dans les années 2010 avec la hausse continue des faillites jusqu’à 1089 en 2015, soit un doublement en dix ans. Après être restées à un niveau haut, le covid et ses aides ont fait chuter les défaillances qui sont reparties à la hausse depuis l’an dernier avec une accélération en 2023, retrouvant presque et assez logiquement le niveau de 2019.
Seulement depuis le début de l’année le processus s’emballe, certains incriminant les changements de consommation, l’inflation, les grèves etc. Rien de très neuf, si ce n’est l’impact réel du télétravail sur les habitudes coiffure, mais la situation ne s’améliore pas. En six mois ce sont 602 liquidations, redressements et sauvegardes qui ont été enregistrés par le cabinet Altares. A ce rythme, +49% depuis l’an dernier, le record de 2015 risque d’être dépassé.
Pas une bonne nouvelle mais rien de surprenant lorsque l’on regarde les années précédant le covid et en gardant à l'esprit le trop grand nombre de salons ouverts depuis 15 ans. Pourtant la presse, qui s’ennuie souvent au cœur de l’été, en a fait le sujet du mois d’aout ! Reste que l’alerte est réelle comme nous l’indiquions lors de précédents sujets, pour les établissement petits et moyens dont les marges sont faibles et le positionnement trop flou. A noter que près de 20 000 salons doivent en parallèle rembourser leur prêt garanti par l’Etat (PGE)
