N°726 - JUIN 2025
ACTUALITÉS
• Économie, nominations…
ÉVÉNEMENTS
• Hair Montpellier
• Séminaire Provalliance
• The Present Time / Marcapar
• Wella / Groupe Yséal
CONCOURS
• Choose Beauty Awards
• Grand prix de l’innovation
• New Face 2025
REPORTAGE
• Couleurs Gaïa, la refonte en profondeur
RENCONTRE
• Clara Quesne, graine de championne
MATÉRIEL
• Matsukaze / Swissliss
DIGITALISATION
• Les pourboires défiscalisés et dématérialisés !
FOCUS
• Franck Provost, 50 ans de succès
THÉ OU CAFÉ?
• Fabrice Parra
ÉCLAIRAGE
• Emmanuel Moya, le choix de David Lucas
EN PRIVÉ
• Sacha De Carteret
STUDIO
• Ondulations bohèmes
PRODUITS
• Les nouveautésdu marché
STUDIO
• Du mini-bob à la pixie
DÉCRYPTAGE TENDANCE
• Le glass hair en force
CONSEIL MARKETING
• La génération Alpha arrive
• SMS, la super boîte à outils
• Skinification, mode d’emploi
• Indétrônable caisse
• Ces moments clés qui boostent la revente
CONSEIL TECHNIQUE
• Le succès du spa du cheveu
SUCCESS STORY
• Le retour des apprentis
PETITES ANNONCES
• Fonds de commerce, emploi…
PRIX DE MISE EN VENTE
14/11/2018
- Le prix d'un salon de coiffure est un mixte de nombreuses données, dont le chiffre d'affaires, le résultat d'exploitation, la clientèle, le concept, l'emplacement, l'achalandage, l’ état du salon, ses équipements , sa surface, l'équipe en place, l'adéquation du prix avec l'environnement et aussi la situation locative (montant du loyer et échéance du bail). De sorte qu'un fonds de commerce, même mal placé, peut avoir une valeur importante.
- Il est finalement d’usage dans la coiffure d’exprimer le prix en pourcentage du chiffre d’affaires annuel TTC. Actuellement, les prix les plus couramment pratiqués vont de 50 à 65 % du chiffre d’affaires. mais il ne s’agit là que d’une moyenne. Les coiffeurs qui peuvent se permettre d’exiger davantage que les ratios les plus courants ont en général une bonne raison de le faire : un emplacement numéro un, une renommée spécifique, un tout petit loyer et/ou à échéance lointaine... Inversement, si votre affaire nécessite des réparations importantes, il faudra consentir un effort.
- Même chose si le loyer est particulièrement élevé, car c’est un boulet que l’acheteur traînera tout au long de l’exploitation du fonds. Enfin, pour ceux qui sont propriétaires des murs aussi, ce qui est plus fréquent en province, vendre les deux en un seul lot n’est pas forcément un bon calcul : d’abord, ça réduit mécaniquement le nombre d’acheteurs potentiels. De plus, il devient alors presque indispensable de consentir une remise sur l’ensemble. Pourquoi ne pas scinder les deux ? Des investisseurs peuvent se montrer intéressés par l’achat des murs.
- Question «papiers», l’ensemble des documents comptables et locatifs doit être à jour. Au minimum, il faut être capable de fournir le bilan des trois dernières années, tel qu’il a été établi par le comptable, et/ou les liasses fiscales. Ainsi que le compte de résultat détaillé de la dernière année d’activité. Le bail doit être en cours. Evitez en effet de mettre en vente avec le bail est expiré. On s’assurera aussi que la description est conforme à l’état des lieux, car souvent des travaux ont eu lieu depuis la signature.