Les 19 et 20 juin, la marque australienne Kevin Murphy a investi l’Arena de Berlin pour un événement international, le Fast.Forward + Color.me. L’occasion de rassembler la communauté de la marque, soit 2 000 invités, issus de 35 pays, qui ont pu découvrir en avant-première la gamme Color.Me Gloss, et ses récentes inspirations, mais aussi un aperçu visionnaire de l’industrie de la coiffure.
Conçus suivant la même philosophie que les soins pour la peau, les produits Kevin Murphy et leurs packaging singuliers en forme de petits jerricans acidulés, sont formulés à partir d’ingrédients issus de sources renouvelables et durables, récoltés selon des méthodes ne causant aucun dommage à l’environnement. Lors de ce Fast.Forward + Color.me la coloration semi-permanente Color Me Gloss, une couleur et un soin en un seul produit qui améliore la résistance du cheveu au fil des colorations, a été présentée en avant-première. De nouvelles techniques et des nouvelles approches consommateurs, ont été dévoilées, sans oublier les tendances novatrices du moment : Un défilé de plus de 70 mannequins, qui ne manquait pas d’humour, inspiré des magazines de modes iconiques avec une influence années 60’ matinées de punk.
Kevin Murphy a également invité son public à partager son interprétation des looks de demain à une table ronde pour débattre sur sa vision future de la beauté, de la vente, et du développement durable, organisée autour d’un panel de créateurs de tendances. Le point d’orgue ? Déterminer le rôle des coiffeurs dans un monde en pleine évolution numérique et climatique. Il semblerait que depuis la fin du confinement, 43 % des professionnels de la coiffure se considèrent essentiels à la santé mentale de leurs clients, et que les soins portés aux cheveux prennent de l’ampleur, avec, depuis 2021 une création cinq fois supérieure en nombre pour les produits capillaires spécifiques (source : Booksy). Face à l’arrivée massive du virtuel, puisque d’ici 2026, 30% des entreprises de beauté dans le monde disposeront de services dans le métavers, la personnalisation en salon a été évoquée comme l’alternative incontournable pour fidéliser la clientèle.
Trois questions à Kevin Murphy
Le marché français est-il différent des autres ?
K-M. Sa spécificité est d’être en partie déjà investie par L’Oréal Professionnel, c’est pourquoi je n’ai pas souhaité l’attaquer en premier même si nous avons désormais notre propre distributeur en France et que nous sommes présents au Bon Marché à Paris. La barrière de la langue nous empêche d’être à l’aise, nous avons encore du mal à prononcer certains mots, comme « humidité » !
Comment les Australiens stimulent leur créativité ?
K-M. Nous sommes une île immense, ce qui nous pousse à voyager pour aller de l’avant. A cause du climat et des saisons inversées, les tendances de l’Europe mettent deux ans à nous parvenir. Je dois anticiper. Nous vivons en sandales, nous ne pouvons pas suivre la mode, en hiver il fait 22 degrés, je ne peux jamais porter de manteau ! En coiffure, nous devons créer en prenant en considération le vent chaud et l’humidité, les cheveux ne se comportent pas comme ici, c’est pour cette raison que nous travaillons beaucoup le naturel.
Pensez-vous que la beauté peut sauver le monde ?
K-M. A partir du moment où l’on se sent beau à l’extérieur, cela agit sur notre intérieur et notre confiance en soi, ce qui annihile les défenses inutiles telles que l’agressivité, la rancœur, la jalousie et la haine. Alors oui, dans ce sens, la beauté peut sauver le monde.
