L’Unec demande l’abrogation de l’arrêté sur le quota d’apprentis
10/06/2020 FormationChristophe Doré, président de l’Unec a demandé officiellement à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, l’abrogation de l’arrêté du 10 mars 1992 afin que le secteur de la coiffure soit soumis aux règles de la plupart des autres professions. La coiffure forme chaque année près de 17.000 apprentis. Malheureusement le métier reste en tension avec d’importantes difficultés de recrutement. Dans le même temps un arrêté datant du 10 mars 1992 fixe des plafonds d’emploi simultanés d’apprentis dans le secteur de la coiffure dames ou mixte. Les conditions fixées dans cet ancien texte sont beaucoup plus drastiques que celles prévues dans le droit commun à l’article R6223-6 du code du Travail : « Le nombre maximal d’apprentis pouvant être accueillis simultanément dans une entreprise ou un établissement est fixé à deux par maître d’apprentissage. Le maître d’apprentissage peut également, en application de l’article L. 6222-11, accueillir un apprenti supplémentaire dont la formation est prolongée en cas d’échec à l’examen ». La coiffure et l’apprentissage sont en train remis sur le devant de la scène avec force et la question de l’assouplissement des quotas d’apprentis est posée par l’Unec.