« Rosalie Blum » : un coiffeur transi d’amour au cinéma
25/03/2016 Culture/ ModeLe cinéma rend rarement grâce aux coiffeurs… Avec « Rosalie Blum », comédie légère et poétique sortie le 23 mars, adaptée de la BD de Camille Jourdy, le réalisateur Julien Rappeneau (fils de Jean-Paul) met en scène Vincent Machot, un coiffeur trentenaire qui s’ennuie entre son salon de coiffure, son cousin, son chat et une mère très envahissante (Kyan Khojandi, la révélation du programme court «Bref »). Jusqu’au jour où il croise l’épicière Rosalie Blum (Noémie Lvovsky), une femme mystérieuse et solitaire qu'il est convaincu d'avoir déjà rencontrée. Intrigué, il décide de la suivre partout : une filature qui va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus, tandis qu’Aude, la nièce de l’héroïne, sera chargée par sa tante d’en savoir plus sur son « suiveur ». On n’a pas (encore) vu le film, mais les critiques convergent sur le regard tendre qu’il porte sur ce trio de personnages empêtrés dans leur solitude, et sur une mise en scène qui enchante autant qu’elle émeut. Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes ?