Burn out de confinement !
15/06/2020 SantéSi les coiffeurs ont connu un mois de mai de déconfinement intense, les deux mois d’inactivité ont eu des effets forts sur eux et les Français en général, d’après une étude de l’Institut CSA pour LinkedIn France. Un quart s’est senti proche d’un burn out pendant le confinement, un taux deux fois supérieur chez les 18-24 ans ! Et dans un premier temps le déconfinement n’a pas uniquement été source de libération mais bien de stress pour 58% et plus encore chez les femmes à 70%. L’étude révèle que le confinement prolongé a engendré des effets tels que de l’anxiété, de la fatigue, ou encore un sentiment d’ennui sur la santé mentale ou physique des Français. Les principales raisons au burnout sont l’inquiétude concernant la situation économique ou professionnelle (36%), la difficulté à trouver un sens à sa vie (31%), les problèmes de santé qui rendent le confinement difficile (28%) ou encore une surcharge de travail (23%). Plus largement encore que le burnout, c’est le « boreout » qui a guetté les Français durant le confinement : 28% se sont sentis proches de cette situation à un moment durant cette période (le boreout étant défini comme un état d’épuisement physique, émotionnel et mental du fait d’un sentiment d’ennui profond et continu). Là encore les plus touchés ont été les plus jeunes. Pourtant chacun a voulu en tirer des éléments plus positifs, près d’un sur deux (49%) considère qu’il a plus profité de sa famille ou de ses enfants tandis que 86% ont réussi à garder le lien avec leurs proches, notamment grâce aux réseaux sociaux. En ce qui concerne le travail, l’expérience du confinement a remis en perspective l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour de nombreux actifs. Ainsi, 45% déclarent vouloir être davantage attentifs à cette question au quotidien après le confinement. Au côté des plus stressés , la sérénité qu’affichaient une grande partie des Français (42%) lorsqu’ils pensaient à l’après confinement en mai s’appuyait avant tout sur une impatience d’un retour à la vie normale (60%).