NOS EXPERTS

La Rédaction de L'Eclaireur www.leclaireur-coiffeurs.com

La Rédaction de L'Eclaireur www.leclaireur-coiffeurs.com

L' équipe de la rédaction de L' ECLAIREUR composée de  Brice Thiron, Florence Baumann assisté de l' éditeur Christian GUY ainsi que d' autres contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de L'ECLAIREUR,  Vous bénéficiez ainsi de plus de 75 ans d' expérience de la coiffure cumulées par nos équipes,  lesquelles ont interviewé  les plus grands professionnels,  dans tous les métiers.

POSER VOS QUESTIONS POSER VOS QUESTIONS POSER VOS QUESTIONS
21 juillet 2011

bonjour ,je suis actuellement gérante d'un salon de coiffure et j'aimerai arrêter mon activité.Le seul souci j'ai peur de l'avenir savoir si je peux me reconvertir j'ai quand meme 36 ans sachant que mon comptable me dis que je n'ai droit a rien . y a t'il des solutions ? merci de me répondre

Bonjour.


A La lecture de votre question et notamment le fait que vous mentionnez que vos ayez un comptable pour suivre la gestion de votre entreprise, me laisse à penser que vous exploitez votre salon de coiffure en tant que locataire- gérant (en d’autres termes que vous payez un loyer à un propriétaire du fonds de commerce en contre partie de l’exploitation par vos soins de cette activité).

 

Vous n’êtes donc pas salarié de votre entreprise mais vous exploitez en statut de travailleur non salarié et indépendant. De ce fait, vous ne cotisez pas à « Pôle Emploi - UNEDIC » au titre de l’assurance chômage et vous ne pouvez malheureusement pas bénéficier , en cas de cessation de votre activité, d’une quelconque indemnisation pour perte d'activité. Des régimes d’assurance chômage existent pour les chefs d’entreprise : ils sont souvent onéreux pour des garanties pouvant n'être versées qu'après un délai de carence d’un an.

Bien entendu, il en serait autrement si vous êtes responsables d’établissement, propriété d’un chef d’entreprise ; dans ce cas, vous êtes en statut salarié de l’entreprise et vous bénéficiez de vos droits à indemnisation pour perte d’emploi.

 

Bien cordialement,

 

Eric GHIRLANDA

Cegeco-AGC