LA PROFESSIONALISATION

Peu de changements à constater dans le remplaçant du contrat de qualification… si ce n'est moins d'heures de formation (725 au lieu de 850) et une meilleure rémunération du jeune. L'extension, intervenue tardivement, a passablement désorganisé la rentrée ! Le contrat de professionnalisation vise l'intégration dans le monde professionnel via une qualification. Il est exonéré de charge patronale, dans la limite du Smic et d'un temps de travail de 35H. Les frais de formation peuvent être pris en charge par l'OPCAMS.

L'accord prévoit des contrats de deux ans afin de préparer le BP (brevet professionnel) ou le BM (brevet de maîtrise) mais aussi des durées plus courtes pour d'autres qualifications (minimum de 150 H). Il s'adresse essentiellement aux 16/25 ans. Pour les 16 à 20 ans, la rémunération revalorisée sera de 55% du Smic ; de 21 à 25 elle atteindra 70% (80% avec un bac) ; enfin elle ne pourra être inférieure au Smic pour les plus de 26 ans.

L'OPCAMS peut prendre en charge les dépenses liées à l'exercice du tutorat dans la limite de 230€ par mois pour 6 mois. Les coûts liées à l'exercice de la fonction tutorale peuvent être pris en charge à raison de 15€ de l'heure de formation jusqu'à 40 heures (l'aide pour l'action de formation en entreprise est supprimée). Le prix de l'heure en école est fixé à 9,15€ HT pour une durée de formation de 20%, sur une base de 35 heures.

Le contrat de professionalisation, permet d’obtenir un taux d’intégration équivalent à l’apprentissage. Le taux de réussite aux examens est similaire à 67%. Les apprentis de niveau IV (BP /Bac ) étaient 14,1% en 1996, ils près de 20% aujourd’hui. Les niveaux V (CAP), toujours majoritaires, ne représente plus que 65% de l’ensemble contre 79% en 1996.