Depuis le 2 avril, les perruques en fibres synthétiques (classe 1) sont remboursées par la Sécurité sociale à hauteur de 350 euros, contre 125 euros auparavant, et ce pour des produits au prix plafonné au même montant, donc sans reste à charge. Concernant les perruques de gamme intermédiaire (classe 2) mêlant les cheveux naturels (+de 30%) et synthétiques, le remboursement sera de 250 euros pour un prix global du produit plafonné à 700 euros. Le reste à charge pouvant être en partie remboursé par les mutuelles. En revanche, les perruques haut de gamme en cheveux naturels (plutôt au-delà de 1000 euros) ne donneront lieu à aucune prise en charge. Restent les autres solutions de « couverture », telle la classe 3, des prothèses partielles, remboursées à hauteur de 125 euros, et les accessoires, comme les turbans ou les bonnets (classe 4), remboursés jusqu'à un maximum de 40 euros. Chaque année, environ 50 000 personnes, essentiellement des femmes, ont recours à ces prothèses, qui ne sont désormais plus considérées comme de simples objets de confort, mais bien comme partie prenante de l’accompagnement des malades, facilitant leur guérison en agissant sur leur moral et leur insertion sociale.
