Salons clandestins condamnés

15/12/2017 Réglementation
Réglementation  Salons clandestins condamnés

Les procès concernant les salons pratiquant le travail dissimulé et/ou l’emploi de clandestins commencent doucement à se multiplier. Un temps cantonné à des quartiers très spécifiques, comme les fameux salons du quartier de Château d’Eau, à Paris, en coiffure afro, la pratique se développe essentiellement dans l’homme mais plus seulement, avec la multiplication des petites structures proposant des prestations à moins de 10 euros. Parfois, ce tarif s’obtient en ne respectant pas la réglementation, bref, grâce au travail au noir. Cette semaine, un nouveau salon, installé à Bethunes (Hauts-de-France), a été condamné. Le propriétaire récidiviste a cette fois pris 6 mois de prison avec sursis pour le travail dissimulé d’une personne qui plus est non qualifiée depuis le mois de juillet. Le cas est à la limite de l’exploitation d’être humain, “l’employé” en question travaillant de 9h à 19h tous les jours avant de faire le ménage et de dormir sur place… Le RSI, qui s’était constitué partie civile, devra être indemnisé à hauteur de 11672 euros.

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