Benjamin Dessange accusé de harcèlement

14/08/2018 Coiffeurs/Franchises
Coiffeurs/Franchises Benjamin Dessange accusé de harcèlement

Benjamin Dessange n’est pas encore sorti des accusations de harcèlement sexuel qui avaient déjà bruissé à la faveur d’un pamphlet de son père, Jacques Dessange, puis d’accusations plus précises d’Annabel Talon, une employée qui a quitté l'entreprise après un accord transactionnel. L’affaire, qui date de 2014 n’est pas nouvelle, mais Benjamin Dessange vient d’être placé sous le statut de « témoin assisté ». Cette phase implique un complément d’information sans aller, au moment où paraissent ces lignes, jusqu’à la mise en examen. C’est le journal "Le Monde" du 12 août qui s’est fait l’écho de cette information relançant l’affaire pour « harcèlement sexuel » et « appels téléphoniques malveillants ». Interrogé par notre équipe il y a quelques mois, Benjamin Dessange, via ses avocats, avait déjà démenti les faits mis en avant par Annabel Talon ; celle-ci est revenue à la charge par l'intermédiaire de ses avocats en vue d’obtenir une confrontation devant la juge. La justice devra estimer s’il y a lieu de pousser plus avant l’enquête sur des messages, propos et gestes déplacés à l’encontre de la plaignante entre 2011 et 2013 et sur les divers témoignages recueillis à l’époque. En toile de fond, accentuant le problème, les difficultés d’Annabel Talon à pouvoir passer outre cet accroc pour poursuivre son parcours professionnel et le conflit privé -qui a largement débordé dans le domaine public- entre Benjamin Dessange et son père, lequel soutiendrait l’accusatrice... Celui-ci lui garde rancune d’une passation de pouvoir à la tête du groupe loin de s'être faite en douceur. La plaignante prend aussi le risque de perdre le montant de l’indemnité de 100 000 euros qu'elle avait reçue pour son départ après 20 ans d’ancienneté et l'engagement pris de ne plus évoquer l’affaire ; une indemnité désormais remise en question devant les Prud’hommes par le groupe. Interrogée par nos soins, une autre collaboratrice, qui avait elle aussi passé un accord financier pour clôturer un conflit du même type, se refuse désormais à évoquer le sujet.

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